Le parti islamiste modéré PJD, à la tête du gouvernement depuis une décennie au Maroc, a subi une spectaculaire déroute, au profit de partis libéraux considérés comme proches du palais royal, lors des élections législatives mercredi, rapporte 20 Minutes. Le taux de participation a atteint 50,35 %.

Le Parti de la justice et du développement s’effondre, passant de 125 sièges dans l’assemblée sortante à 12, a indiqué le ministre de l’Intérieur Abdelouafi Laftit. Il arrive loin derrière ses principaux rivaux, le Rassemblement national des indépendants (RNI), le Parti Authenticité et Modernité (PAM), tous deux de tendance libérale, et le Parti de l’Istiqlal (centre-droit), avec respectivement 97, 82 et 78 (sur 395 députés). Plus ancien parti du pays, l’Istiqlal (Indépendance), de centre-droit, fait un retour remarqué avec un gain de 32 sièges.