L’économie parallèle n’est plus seulement un phénomène économique et social. Au contraire, il est devenu une réalité régnant sur les marchés et les extensions dans diverses villes tunisiennes.

Cette économie informelle impose ses transactions dans près de 2000 magasins devant les différentes autorités tunisiennes, selon une étude de terrain menée par le ministère du Commerce lors de la révolution de 2011, et que JDD TUNISIE en a obtenu copie.

Cette étude indique que ces magasins sont situés sur des marchés répartis dans plusieurs villes, comme le marché de Boumendil, le marché de la baie de Moncef à Tunis, le marché de Masaken à Sousse, le marché de Hilal Palace et Kamel House à Monastir et Souq El Jem à Mahdia.

L’étude a également conclu que la spécialisation de chaque marché était définie, entre un marché spécialisé dans les articles ménagers, jouets et cadeaux (marché Boumendil) et un autre connu pour la vente d’appareils électroniques et d’articles électroménagers (espace Moncef Bay) et un groupe commercial spécialisé dans la vente d’articles ménagers et de tapis (marché du logement et marché de Hilal Palace) et un quatrième Un spécialiste de la vente de fruits secs et de meubles (El Jem Market) et un cinquième investisseur dans la vente de pièces automobiles (une maison entière).

Ce qui est frappant dans cette étude, c’est la détermination de l’ampleur de la propagation de nombreux produits de contrebande dans diverses villes tunisiennes, car elle se réfère à la propagation de vêtements de contrebande en provenance de Chine et de Turquie dans 19 villes, tissus, meubles et couvertures en provenance de Turquie, La Chine, la Corée, l’Espagne et l’Italie dans 15 villes et le matériel électrique chinois dans 19 villes, tandis que le carburant, les cigarettes, les jouets et les parfums en contrebande de Libye et d’Algérie sont distribués dans toutes les villes tunisiennes.

Il est à noter qu’une précédente étude de l’Institut tunisien d’études stratégiques en 2019 indiquait que l’économie informelle attire 41,5% des militants. Il attire également 53,7% de tous les hommes actifs, contre 21,5% de toutes les femmes actives.