Alors qu’une deuxième vague de la Covid-19 fait rage sur le continent africain, depuis qu’on a annoncé la propagation d’un nouveau variant du virus dans divers pays, la phase de vaccination traîne toujours et les tractations ne sont pas très convaincantes.

La course aux vaccins 

Le continent devrait immuniser 60% parmi 1.3 milliard d’habitants, sachant que l’Union Africaine (UA) a annoncé, jeudi 28 janvier 2021, l’acquisition de 400 millions de doses supplémentaires de vaccin anti-Covid-19. 

Ceci alors, que certains pays comme les Seychelles et l’Ile Maurice, l’Egypte et le Maroc ont déjà entamé leurs campagne de vaccination.Le roi Mohammed VI s’est fait administrer l’antidote, hier jeudi. En Tunisie, les dernières informations confirment l’acquisition du vaccin russe Sputnik V et son arrivée, le 1er février prochain. Pour le moment, plus de 300 000 personnes se sont inscrites sur la plateforme E-Vax, en vue de bénéficier de la vaccination.

Du côté de l’Afrique du Sud, où un variant du coronavirus circule, on annonce la prochaine arrivée d’un million de doses en provenance du laboratoire AstraZeneca. Une opportunité à même de permettre d’accélérer le processus de vaccination.

Le Sénégal, quant à lui, compte acquérir 200.000 doses du vaccin développé par la firme pharmaceutique chinoise Sinopharm afin de vacciner 20% de sa population (16 millions d’habitants). Tout comme la Tunisie, le pays de l’Afrique de l’Ouest compte sur l’initiative Covax, dans le but de diversifier les sources d’acquisition de l’antidote.

Nouvelle flambée de contaminations

La Directrice régionale pour l’Afrique de l’OMS, Dr Matshidiso Moeti a indiqué, dans le cadre d’une conférence de presse, que la nouvelle souche de la Covid-19 circule au Botswana, en Gambie, au Kenya et en Zambie ainsi qu’en Afrique du sud, dont le nouveau variant a provoqué la mort de plus de 25 000 personnes, suite à une explosion de cas, sans précédent.