Selon un article publié par « National News », le jeudi 10 septembre 2021, un groupe de sénateurs américains ont discuté la possibilité d’arrêter de fournir des dons à la Tunisie. Chris Murphy a menacé d’arrêter d’accorder des dons à la Tunisie en raison de l’échec du président Kais Saied à former un nouveau gouvernement après le gel du parlement.

« Le président tunisien a déclaré l’état d’urgence et l’état d’urgence doit prendre fin rapidement », a déclaré Murphy aux journalistes lors d’un appel à la presse après une rencontre avec Saïd. Nous avons passé environ deux heures et demie avec le président à parler des préoccupations des États-Unis concernant la réticence du président à former un nouveau gouvernement et à mettre fin à l’état d’urgence. J’ai fait comprendre au président qu’il est très difficile pour le Congrès des États-Unis de continuer à fournir de l’aide à la Tunisie si cette crise persiste. »

Murphy, le président de la commission sénatoriale du Moyen-Orient, et trois autres démocrates sont récemment revenus d’une visite au Congrès en Tunisie, au Liban, en Israël, en Cisjordanie et en Grèce.


Selon l’article, la Tunisie est rapidement devenue un favori régional parmi les responsables du Congrès après la révolution démocratique de 2011, et les membres étaient heureux de dépenser des millions de dollars en aide américaine.

D’après la même source, la Chambre des représentants a approuvé la demande de l’administration Biden de 197 millions de dollars d’aide tunisienne lorsqu’elle a approuvé le projet de loi sur l’aide étrangère en juillet. Mais ce vote a eu lieu deux jours seulement après que le président a suspendu le parlement tunisien, et le « texte législatif complet » a été rédigé des semaines plus tôt.

« Depuis lors, les États-Unis n’ont cessé de perdre patience alors que Said consolidait son pouvoir par décret. »

Dans ce contexte, la Maison Blanche a envoyé une délégation de hauts fonctionnaires en Tunisie pour délivrer un message à Said du président Joe Biden disant qu’il devrait nommer un chef de gouvernement désigné – ce que le président tunisien a jusqu’à présent rejeté.

Traduit par Ghada Dhaouadi