Plus de 2 millions de personnes qui ont disparu et qui ne sont plus de ce monde, depuis que le coronavirus est apparu et a pris la vie de personnes, sans distinction aucune.

« Derrière ce chiffre pharamineux, il y a des noms et des visages : le sourire qui n’est plus qu’un souvenir, le siège à jamais vide lors des repas, la pièce qui résonne du silence d’un être cher », a déploré, António Guterres, le secrétaire général de l’ONU.

Il s’agit là d’un lourd tribut que paie la population mondiale, suite aux effets inattendus et ravageurs d’un virus pour lequel personne n’a été préparé, ou peut-être si, la Chine, qui l’a déclaré la première, et qui pour le moment se porte bien et prépare ses vaccins en vue de les vendre.

Certes, l’Union européenne a bougé, l’Organisation mondiale de la santé, OMS, aussi, mais ‘’Trop peu et trop tard ».

Les scientifiques se sont retrouvés  devant une situation inédite et l’ont déclaré publiquement. Aucune action concertée n’a été engagée, dès l’annonce de la pandémie, chacun y est allé de son jargon, faisant étalage de son érudisme, sans penser une seule fois à ces vies qui s’éteignent.

Et c’est le réveil des grosses firmes pharmaceutiques et laboratoires de renommée qui font la course à qui le premier trouvera l’antidote miracle.

La solidarité mondiale sur la sellette

Certes, des vaccins ont commencé à émerger du lot prouvant leur efficacité après des essais cliniques probants, aux Etats Unis/Allemagne, notamment, Pfizer/Biontech, Moderna, ainsi qu’au Royaume Uni, avec le vaccin, AstraZeneca.  

Et pendant ce tems, des vies continuent à être fauchées par une pandémie devenue, incontrôlable, de l’aveu même des scientifiques. Le nombre des contaminés et des décès va croissant, laissant le monde des experts devant un dilemme : aura-t-on assez de vaccins pour pouvoir immuniser assez de personnes ? Si oui, quelles seront les priorités ?

« Nous ne pourrons vaincre le virus que d’une seule façon : en étant unis », a déclaré António Guterres. Selon lui, la solidarité mondiale sauvera des vies, protégera les populations et permettra de terrasser ce virus redoutable.

Nous sommes engagés à ce que les vaccins soient considérés comme des biens publics mondiaux : des vaccins du peuple – António Guterres, Secrétaire général des Nations Unies

La plus grande campagne de vaccination de l’histoire

Guterres a affirmé que les vaccins seront  considérés comme des biens publics mondiaux : des vaccins du peuple. Reste la question épineuse du financement et qui jusqu’ici pose problème, bien qu’il y ait eu des engagements, par-ci, par-là.

Il s’agit, en somme, de garantir le financement intégral du Dispositif pour accélérer l’accès aux outils de lutte contre la Covid-19 (Accélérateur ACT) et de son Mécanisme COVAX, dont l’objectif est de rendre le vaccin disponible et abordable pour toutes et tous.

Mais voilà que chaque pays agit de son côté, et fait des commandes au-delà même de ses besoins. Jusqu’ici, les bonnes âmes appellent de leurs vœux les pays riches à collaborer avec le Mécanisme COVAX pour garantir un approvisionnement suffisant et une distribution équitable.

En attendant, ceux qui n’ont pas encore accès aux vaccins n’auront d’autre choix que de continuer à se conformer strictement aux protocoles sanitaires en vigueur : port du masque, lavage fréquent des mains et distanciation physique.

Mais même pour cela, rien n’est évident et cela nécessite des ressources, financières cela s’entend.