Le juge de l’exécution pénale près le tribunal de première instance de la Mannouba , ce mardi 31 Août 2021, a décidé de rejeter la demande de libération conditionnelle du député Yassine Ayari, qui a été déposée la semaine dernière par son comité de défense.
Son avocat, Mokhtar Jemai, a affrimé à « JDD Tunisie » que sept nouvelles affaires ont été déposées contre son client, dont une affaire soulevée contre lui par le Parquet militaire sur fond de ses publications sur sa page Facebook officielle Facebook, suite à l’annonce par le Président de la République, Kais Saïed, de l’Etat d’exception conformément à l’article 80 de la Constitution, dans la soirée du 25 juillet dernier.
Il convient de noter qu’Ayari a été incarcéré à la prison civile de Mornaguia, vendredi 30 Juillet 2021, en exécution d’une précédente décision de justice qui l’avait condamné, le 6 Décembre 2018, à deux mois de prison ferme, pour atteinte à l’armée nationale, selon le parquet militaire.
Dans le même contexte, le Mouvement « Amal et Aamal » a annoncé, hier, lundi 30 août 2021, que Yassine Ayari fait l’objet d’une nouvelle poursuite judiciaire militaire ouverte après le 25 juillet concernant ses publications Facebook rejetant le « coup d’État ».
Le mouvement a confirmé, dans un communiqué, qu’une tentative avait été faite pour interroger Ayari à l’intérieur de la prison sans la présence de son avocat, ce qu’il a rejeté confirmant sa conviction dans l’illégalité de la justice militaire dans l’examen des affaires concernant des civils et liés aux libertés libertés garanties. Ce qui constitue une violation incontestable de la liberté d’expression après le 25 juillet, selon le communiqué