Home A la une Le sommet de la Francophonie maintenu à Djerba

Le sommet de la Francophonie maintenu à Djerba

En l’absence d’une réaction officielle de la part des autorités tunisiennes à la suite des rumeurs d’un possible retrait de l’organisation du somment de la Francophonie à la Tunisie, c’est la porte-parole de ce sommet, la tunisienne Karima Badraoui qui  a démenti l’information.

Elle a, en effet, déclaré à l’agence TAP que les préparatifs du XVIIIème Sommet de la francophonie, prévue, les 20 et 21 novembre sur l’île de Djerba avancent, aujourd’hui, à grands pas.

Badraoui a ajouté «qu’une délégation technique de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) se trouve actuellement à Djerba pour constater de visu l’avancement des travaux d’aménagement des espaces devant abriter cet événement. » Des réunions ont été tenues pendant trois jours (les 28,29 et 30) sur l’île de Djerba consacrées à cette question.

« Pour le moment, l’information, selon laquelle, l’OIF serait déterminée à retirer le sommet à la Tunisie est dépourvue de tout fondement », a assuré la porte-parole du Sommet qui se trouve actuellement sur les lieux de l’événement (île de Djerba).
D’après elle, la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, Louise Mushikiwabo est attendue dans les prochains jours à Tunis pour s’enquérir de l’état d’avancement des préparatifs. Une vaste campagne de communication aura bien lieu prochainement sur le XVIIIème sommet et ses principales recommandations.

A ce jour, une vingtaine de pays, ont déjà confirmé leur participation à cet événement international qui doit avoir lieu les 20 et 21 novembre sur l’île de Djerba. La Suisse avait confirmé sa participation, un peu plus tôt dans la journée.
Le Sommet de la Francophonie aura pour thème « Connectivité dans la diversité : le numérique vecteur de développement et de solidarité dans l’espace francophone ». Il coïncidera avec la célébration du cinquantenaire de la création de la Francophonie Institutionnelle.

D’après Karima Bardaoui, jointe au téléphone par la TAP, la Tunisie a de tout temps accordé un intérêt particulier à sa coopération avec l’Organisation internationale de la Francophonie.

Un intérêt que traduisent les nombreux contacts et rencontres à différents niveaux avec les responsables de cette institution, en particulier avec Madame Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, qui a visité la Tunisie à plusieurs reprises et qui a été reçue en audience par le président de la République Monsieur Kais Saied.

Le plus récent contact entre le chef de l’Etat et la Secrétaire générale de la Francophonie remonte au 29 septembre courant où il a été question notamment d’examiner les préparatifs du XVIIIème Sommet de la Francophonie de Djerba et de l’importance de la coordination entre la Tunisie et l’OIF pour garantir les conditions de réussite de cet important évènement.

Ce démenti est venue après la publication d’un article dans Le Journal d’Afrique de jeudi 30 Septembre, qui a révélé « qu’après d’âpres discussions entre Kaïs Saïed et la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, cette dernière souhaite retirer à la Tunisie l’organisation du Sommet de la francophonie prévu en novembre à Djerba ».

Ce « souhait » intervient suite à l’entretien téléphonique, hier, entre le chef de l’Etat et la secrétaire générale de l’OIF, qui compte 88 États et gouvernements : 54 membres, 7 membres associés et 27 observateurs. Selon le communiqué de la présidence, cet entretien « a porté sur plusieurs questions, dont en particulier l’organisation du XVIIIe Sommet de la Francophonie ».

Initialement prévu à Tunis, les 12 et 13 Décembre 2020, le 18ème sommet de la Francophonie a été repoussé au 20 et 21 Novembre à Djerba en commun accord entre le président de la République et la secrétaire générale de l’OIF, en raison de de la crise sanitaire qui a touché tous les pays du monde et des incertitudes qui pourra net en découler.

RELATED ARTICLES

UReputation contre Meta : une bataille judiciaire emblématique sur la censure algorithmique et la souveraineté numérique

Une entreprise tunisienne, UReputation, et son patron, Lotfi Bel Hadj, se retrouvent au cœur d'une grosse controverse internationale. En 2020, un groupe de réflexion...

Tunisie : L’OIM constate un pic des retours volontaires de migrants, miroir d’une situation alarmante

La Tunisie a connu une accélération marquée des départs de migrants via le programme de "retour volontaire" de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM)...

Houaida Sekri : « L’action humanitaire n’est pas un choix, mais un devoir »

Dans le cadre paisible de Lugano, au sud de la Suisse, une Tunisienne a fait le choix de l'engagement absolu. Houaida Sekri, originaire de...

LEAVE A REPLY

Please enter your comment!
Please enter your name here

- Advertisment -

Most Popular

UReputation contre Meta : une bataille judiciaire emblématique sur la censure algorithmique et la souveraineté numérique

Une entreprise tunisienne, UReputation, et son patron, Lotfi Bel Hadj, se retrouvent au cœur d'une grosse controverse internationale. En 2020, un groupe de réflexion...

Tunisie : L’OIM constate un pic des retours volontaires de migrants, miroir d’une situation alarmante

La Tunisie a connu une accélération marquée des départs de migrants via le programme de "retour volontaire" de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM)...

Houaida Sekri: « L’azione umanitaria non è una scelta, ma un dovere »

Nel tranquillo scenario di Lugano, nel sud della Svizzera, una tunisina ha scelto un impegno assoluto. Houaida Sekri, originaria di Meknassy nel governatorato di...

Houaida Sekri: “Humanitarian Action Is Not a Choice, But a Duty”

In the peaceful setting of Lugano, in southern Switzerland, a Tunisian woman has chosen absolute commitment. Houaida Sekri, originally from Meknassy in the governorate...

Recent Comments