Le substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Kasserine, Chaouki Bouazzi a confirmé au « JDD » que le rapport final sur le dossier “ Haykel Rachdi” n’a pas encore été émis, sachant que trois médecins légistes à l’hôpital Farhat Hached à Sousse, devraient le rédiger.
Le premier rapport a révélé une blessure profonde au niveau du crâne ce qui a provoqué une hémorragie interne. Bouazzi a déclaré que les unités sécuritaires relevant de la brigade spéciale anti-criminelle se déplaceront à Sbeitla, dans les prochains jours, afin d’entamer une enquête approfondie quant aux versions des faits.
De son côté, Amnesty International a exigé, jeudi 28 janvier 2021, l’ouverture d’une enquête, en mettant l’accent sur l’aspect de la transparence comme premier critère. L’ONG a ensuite fait savoir que Haykel Rachdi et Aymen Mahmoudi ont rapporté à leurs proches qu’ils étaient, tous les deux victimes de jets de gaz lacrymogènes le 25 janvier 2021.
Les protestations s’enchaînent
La région de Sbeitla (Kasserine) a été, jeudi 28 janvier 2021, le théâtre d’une manifestation organisée par les habitants de la région, à laquelle participait des membres de la famille du défunt Haykel Rachdi. Cette marche populaire a réclamé la vérité sur le décès de ce dernier.