Dans son allocution, au Palais de Carthage, après l’annonce de la compostion de son gouvernement, Najla Bouden a relevé que l’objectif majeur du gouvernement consiste à combattre la corruption faute de quoi, a-t-elle fait remarquer, toute tentative de réforme sera mise en doute.
La gestion des affaires de l’Etat impose une opération d’évaluation, d’analyse et de réorganisation pour ordonner les priorités et œuvrer au rétablissement de la confiance en l’action gouvernementale, a-t-elle souligné.
La nouvelle cheffe du gouvernement a souligné que l’action gouvernementale sera, en effet, basée sur le rétablissement de la confiance dans l’Etat et la confiance du citoyen et des jeunes en leurs capacités, qui ne se réalise que par la garantie de l’égalité des droits et devant la loi, en plus de la confiance des partenaires de la Tunisie.
Elle a évoqué aussi l’espoir en l’avenir à travers la valorisation des compétences pour la réalisation des réformes et des projets.
Pour assurer l’efficience de l’action gouvernementale, nous œuvrerons à spécifier les moindres tâches des différents départements ministériels et des institutions publiques. Bouden a insisté sur la consécration du principe de contrôle et de redevabilité.
Sur un autre plan, la nouvelle cheffe du gouvernement a mis en avant l’urgence d’une relance économique par, notamment, la libération des initiatives et l’implication des jeunes et des régions.
Au volet social, elle a affirmé l’engagement à œuvrer à l’amélioration des conditions de vie du citoyen et de son pouvoir d’achat et à défendre son droit à des services de meilleure qualité à l’instar du transport, de l’éducation, de la santé et de la sécurité.
Najla Bouden qui a affirmé, dans son allocution, l’ouverture de son cabinet sur les différentes opinions, a précisé que pour garantir la continuité du travail gouvernemental, il a été décidé de maintenir la structure actuelle des ministères et de se pencher ultérieurement sur le développement de leurs activités et méthodes de travail.