Tant attendu par la plupart des Tunisiens, la campagne de vaccination a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps.

En effet, les deux laboratoires Pfizer et BioNTech ont annoncé, le 15 décembre 2020, via un communiqué que les premières doses seront importées par la Tunisie au cours de l’année 2021, après l’obtention de tous les accords nécessaires.

De son côté, Hechmi Louzir, DG de l’Institut pasteur a mentionné, lors d’un point de presse, le 18 décembre 2020 « l’importation de deux millions de doses » .

En principe, l’accord conclu avec les laboratoires concernés, permet l’acquisition du vaccin au tarif de 7 Dollars la dose.

La campagne de vaccination

Prévue pour fin mars prochain, la campagne de vaccination sera dirigée par le comité technique de vaccination, sous l’égide du DG de l’Institut Pasteur de Tunis, épaulé par trois sous-commissions. La première est composée d’experts en immunologie, en vaccinologie et en virologie ainsi que des représentants des institutions concernées. La deuxième commission est assurée par Pr Riadh Daghfous (veille scientifique et réflexion stratégique), alors que la troisième sera présidée par la directrice générale des Soins de santé de Base, Dr Amal Ben Saîd.

Il est à noter que la vaccination sera effectué sur deux prises d’injections et ne sera pas obligatoire.

« Le vaccin anti- Covid sera gratuit pour tous les citoyens »

Hechmi Louzir

S : Interview Faouzi Mehdi

Question de priorité

Seulement, pour la vaccination il y a des populations prioritaires, comme c’est le cas partout dans le monde. Ainsi, les premières injections seront données aux personnes souffrant d’une maladie chronique ainsi qu’aux personnes âgées de 65 ans et plus, les hauts responsables de l’Etat, ainsi qu’au personnel de santé et aux forces de sécurités. Quant aux moins de 18 ans, la vaccination leur sera accessible à partir de 2022.

Pour rappel, en Indonésie, un pays comptant près de 267 millions d’habitants, la politique adoptée pour la campagne de vaccination priorise les jeunes et les moins de 59 ans, avec pour explication, épargner la tranche juvénile qui représente la moitié de la population et compte également la majorité des asymptomatiques.