L’ancien président de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie et actuel trésorier de cette organisation, Khaled Fakhfakh a été débarqué, avec son épouse, du vol Tunis-Paris après avoir accompli les formalités nécessaires et pris place tous les deux dans l’avion.
L’état d’exception autorise-il tous les abus?
Il a raconté sa mésaventure dans un statut publié sur sa page Facebook, avec un titre fort expressif : « Panique à Tunis-Carthage ».
En voulant me rendre à Paris, ville des lumières et capitale du pays de la citoyenneté, j’enregistre mes bagages, la police des frontières retient mon passeport durant exactement deux longues et interminables heures pour finalement m’autoriser à prendre le vol Air France pour Paris.
Je cours pour rattraper l’avion qui heureusement pour moi a fait un retard et n’avait pas encore fermé ses portes.
Je prends place et active le mode avion de mon portable.
Les portes se ferment et l’avion se dirige vers la piste de décollage.
#Rien de supposé d’anormal jusqu’à présent #
L’avion revient bizarrement vers le parking, engage son dernier virage, s’arrête et ouvre sa porte.
En bas de celui-ci se trouve le car des passagers rempli de plus d’une dizaine de personnes.
Le chef de cabine annonce que les autorités tunisiennes leurs demandent de débarquer un passager.
Il s’agit bien entendu de moi, un mec d’un nouveau genre.
Je quitte l’avion accompagné de mon épouse et nous nous rendons à la police des frontières qui annule immédiatement les cachets sur nos passeports.
Ceux-ci avec nos bagages ont été récupérés en 15 petites minutes.
Une mise en scène digne d’un film à suspense ou grand banditisme.
Pourquoi oui, pourquoi non et surtout et avant tout de quel DROIT. ».