L’Organisation mondiale de la santé, OMS, appelle à rester prudent, sans pour autant céder à la panique, à la suite de la découverte, au Royaume Uni, d’une nouvelle souche de coronavirus. 

Dans un communiqué, publié lundi 21 décembre dernier, l’organisation onusienne souligne qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer outre mesure, pour le moment, la nouvelle souche étant toujours sous contrôle. 

De nouvelles restrictions à mettre en place

Les responsables de l’OMS ont mis en lumière la découverte d’une nouvelle souche, incitant un grand nombre de pays à imposer des restrictions d’entrée aux voyageurs en provenance de Grande-Bretagne et d’Afrique du Sud.

« Nous devons trouver un équilibre », a déclaré Mike Ryan, l’expert en chef des urgences à l’OMS, lors d’une visio-conférence. ‘’Il est très important d’agir dans la transparence, il est très important d’informer le public sur la réalité de la situation, mais il est également important de dire que c’est là une étape normale de l’évolution du virus’’, a-t-il précisé.

Un développement positif pour la santé mondiale

« La capacité de suivre un virus d’aussi près, avec un tel intérêt, d’une manière aussi scientifique et au moment opportun est un réel développement positif pour la santé publique mondiale, et les pays qui font ce type de surveillance méritent des éloges », a-t-il déclaré.

L’organisation a annoncé attendre, pour bientôt, plus de détails sur la nouvelle souche du virus Corona. Selon les experts, se basant sur une étude britannique, il n’y a, jusqu’ici, aucune preuve que la souche mutée du virus augmente le risque de maladie, même si elle se propage plus rapidement.

Maria Van Kerkhove, technicienne en chef à l’Organisation mondiale de la santé, a déclaré que les scientifiques se penchent, actuellement, sur la question des anticorps qui réagissent au virus et qu’elle s’attend à des résultats dans les jours et les semaines à venir.

Les responsables de l’OMS ont aussi affirmé que les mutations du virus Corona sont jusqu’à présent beaucoup plus lentes que la grippe ordinaire.

Ils ont ajouté que les vaccins développés pour lutter contre la Covid-19 devraient également traiter les nouvelles souches, bien que des tests soient actuellement en cours pour le certifier.