L’activiste, blogueur et président de l’Association tunisienne de l’Initiative de la jeunesse, Iteb Akaichi, a déclaré au JDD ce qui suit : les décisions prises par le Président de la République, Kais Saied, sont historiques et corrigent la voie démocratique en Tunisie.
Toutes les transformations majeures et révolutionnaires du monde ont connu un mouvement de marée dans sa transition démocratique, et ce qui s’est passé dimanche 25 juillet en Tunisie constitue une étape historique importante dans l’histoire contemporaine de la Tunisie.
Le système corrompu battu en brèche
Depuis 2011, une révolution populaire massive a eu lieu en Tunisie, c’est le mouvement Ennahda qui a gouverné, agi et conduit le pays à la situation dramatique actuelle où sévit la corruption dans tous les domaines. Elle a permis à de parties opportunistes et corrompues de procéder au partage éhonté du pays. Dix ans de corruption ont conduit le pays à la banqueroute, à la destruction des institutions de l’État et à sa mise à genoux devant un système mafieux.
Le dimanche 25 juillet, ce n’est nullement d’un coup d’Etat contre la légitimité qu’il s’agit mais plutôt d’une réhabilitation de la voie démocratique. La fin de la Deuxième République est une annonce en prélude à la naissance de la Troisième République.
Les espoirs sont permis
Le président Kais Saied a interprété l’article 80 de la constitution. Il est le seul habilité à agir face en vue d’identifier le danger imminent, et en l’absence d’une Cour constitutionnelle. Il endosse la responsabilité du sauvetage du pays. Il a offert des garanties concrètes à la société civile et a promis d’agir dans le cadre de la Constitution. Il faut sauver la Tunisie des griffes des corrompus et des mafieux.
Seuls les prochains jours pourront rassurer le peuple tunisien libre, militant et inébranlable, par son attachement aux libertés. Et que la Tunisie sortira bientôt du tunnel et permettra à la jeunesse de reprendre sa révolution perdue.