Le correspondant du journal « le point » en Tunisie ,Benoît Delmas a publié un article ,aujourd’hui, intitulé « La Tunisie attend une opération mains propres » .
L’article a présenté Kais Saied comme étant » le seul à connaître le calendrier. Le seul à savoir dans quelle direction son pays ira. L’unique maître des heures politiques à venir dans un pays dénué de ce garde-fou vital nommé Cour constitutionnelle ».
La même source a rappelé la suspension des fonctions du colonel-major Taoufik Ayouni,le procureur général et le directeur de la justice militaire par Kais Saied ,deux jours avant l’activation de l’article 80.
« On parle d’arrestations, certains ne trouvent plus le sommeil. » Les douanes ont reçu des consignes pour que certains politiques et affairistes ne puissent pas quitter le territoire selon la même source
Il est à rappeler que, l’Ordre national des avocats tunisiens (Onat) a, appelé le président de la République, le Mardi 27 Juillet 2021, à ouvrir tous les dossiers en lien avec la corruption, les crimes électoraux, le terrorisme et en particulier, les affaires des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi et des martyrs des institutions sécuritaire et militaire.
« Le Point » a assimilé ce qui se passe en Tunisie ,actuellement, au scénario de Mai 2017 de l’ex chef du gouvernement « Youssef Chahed qui » avait fait arrêter Chafik Jarraya, affairiste patenté, surnommé « Mister Banana » pour ses contrebandes dudit fruit sous Ben Ali. L’homme se vantait sur certains plateaux télé d’avoir acheté une partie des députés et bon nombre de journalistes. «
Selon la même source ,Les scènes de liesse observées dimanche soir traduisent avant tout le dégoût des Tunisiens envers une classe politique qui a failli à améliorer son quotidien. Si les institutions politiques sont devenues démocratiques, la structure oligarchique de l’économie n’a guère vacillé. Bon nombre de Tunisiens espèrent une opération « mains propres » à l’image de ce qui s’est passé en Italie au début des années 1990 sous la houlette du juge Di Pietro. Les deux pays sont très proches culturellement parlant, la RAI a bercé la jeune génération, Ben Ali ayant interdit France 2 à cause d’un reportage du 20 heures mettant en lumière le caractère dictatorial de son régime. Dix ans après la révolution, la situation sociale et économique, aggravée par la pandémie et sa gestion, est au plus bas quand la situation pandémique est au plus haut.
72 heures après le coup de force, le coup d’État constitutionnel de Kaïs Saïed, les Tunisiens attendent une feuille de route
Dans unbe déclaration accordée au journal ,Selim Kharrat, membre de l’ONG Al Bawsala a expliqué qu’« aucune analogie n’est envisageable avec l’Égypte, Kaïs Saïed a été élu démocratiquement, pas Sissi, l’armée tunisienne est légitimiste, notre société civile a une maturité », poursuit-il. Il pointe « un homme qui concentre tous les pouvoirs sans aucun contre-pouvoir »