Le juge d’instruction près le tribunal de première instance a décidé ce lundi 28 avril 2025 de maintenir le mandat de dépôt à l’encontre de l’avocat Ahmed Souab, tout en reportant sa décision définitive sur sa possible libération dans un délai de quatre jours.
La salle d’audience, bondée ce lundi matin, a retenti sous le poids de cette décision intermédiaire. Le magistrat, après avoir écouté les arguments contradictoires des parties, a estimé nécessaire un supplément de réflexion avant de trancher sur le sort du célèbre avocat.
Face à cette annonce, les réactions ont été immédiates et contrastées. La défense de Me Souab, menée par Me [Nom du principal avocat], a immédiatement fait part de sa déception, tout en se déclarant confiante quant à l’issue finale. « Nous restons convaincus que la justice reconnaîtra le caractère infondé de cette détention », a déclaré l’avocat à la sortie de l’audience.
Le parquet, par la voix du procureur [Nom], s’est quant à lui félicité de cette décision de maintien provisoire du mandat de dépôt. « Les impératifs de l’enquête exigent cette mesure de prudence », a-t-il souligné devant les journalistes.
Dans les couloirs du tribunal, l’atmosphère est restée tendue tout au long de la journée. Les partisans de Me Souab ont manifesté leur incompréhension, tandis que des observateurs juridiques rappelaient le caractère technique et normal d’un tel report de décision dans des dossiers complexes.
Cette décision intervient alors que l’affaire prend une dimension nationale, cristallisant les débats sur l’indépendance de la justice et les droits de la défense en Tunisie. Plusieurs organisations internationales ont d’ores et déjà fait part de leur vigilance quant au respect des procédures dans ce dossier.
Le juge d’instruction a précisé que sa décision définitive interviendrait au plus tard le vendredi 2 mai 2025. D’ici là, la défense a annoncé son intention de déposer des conclusions complémentaires et de demander une nouvelle expertise médicale sur l’état de santé de son client.
Cette attente de quatre jours s’annonce cruciale pour l’avenir judiciaire d’Ahmed Souab, dont le cas est désormais suivi avec attention par l’ensemble de la classe politique et la communauté juridique tunisienne.
