Le conseil de la Choura du mouvement Ennahdha a annoncé, dans un communiqué publié, ce lundi 18 janvier, avoir parachevé l’élection du Bureau exécutif du mouvement entamée le 31 décembre dernier.
Le communiqué précise que cette opération s’est déroulée «dans un esprit consensuel qui a renforcé l’unité du mouvement», et a permis l’élection des 15 nouveaux suivants membres du Bureau exécutif :
-Fethi Ayadi : porte-parole
-Ridha Saidi : bureau des études
-Abderraouf Bedoui : bureau des élections
-Ridha Idriss : relations entre le conseil de la Choura et l’organisation de conférence annuelle
-Rafik Abdessalem : bureau des relations extérieures
-Badreddine Abdelkefi : bureau de la jeunesse
-Mohamed Goumani : bureau des organisations professionnelles
-Mohamed Mohsen Soudani : bureau culturel
-Mohamed Mahjoub : bureau des cadres
-Anouar Maârouf : bureau de la gouvernance
-Saïda Ounissi : porte-parole en langues étrangères
-Hedi Khelifi : bureau de l’enseignement
-Mohsen Nouichi : relation entre le Bureau exécutif et le congrès
-Faouzi Jaballah: bureau de la planification
-Nizar Al Habboubi : bureau d’encouragement des initiatives jeunes
Ces nouveaux membres s’ajoutent aux 17 membres élus le 1er janvier, en l’occurrence Ali Laârayedh, Noureddine Bhiri, Abdellatif Mekki, Lajmi Lourimi, Wassila Zoghlami, Noureddine Arbaoui, Hédi Turki, Khalil Baroumi, Sahbi Atig, Ridha Barouni, Abdelfattah Trimech, Abdessatar Rejeb, Mahmoud Jaballah, Mondher Lounissi, Rached Kahlani, Tahar Khir et Zeineb Brahimi
Le conseil de la Choura d’Ennahdha a également annoncé de la nomination de Fatma Toumi, en tant que conseillère auprès du président du mouvement, Rached Ghannouchi.
L’organe consultatif du parti islamiste a par ailleurs exprimé son soutien au remaniement décidé par le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, tout en espérant que ce remaniement obtiendrait l’appui de toutes les sensibilités politiques.
Pour rappel, la dernière réunion du conseil de la Choura d’Ennahdha tenu le 31 décembre et le 1er janvier était extrêmement tendue, en raison du différend qui oppose le clan du chef historique du parti, Rached Ghannouchi, à l’aile réformatrice plus connue sous l’appellation du groupe des 100. Lors de cette réunion, plusieurs candidats proches de Ghannouchi, dont Anouar Maârouf, Ridha Driss et Rafik Abdessalem n’ont pas réussi à obtenir un nombre de voix supérieur à 50, indispensable pour figurer dans le nouveau bureau.