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Peine de deux ans confirmée en appel pour Abir Moussi dans l’affaire de l’ISIE

La présidente du Parti destourien libre voit son appel rejeté par la justice tunisienne

L’instance judiciaire a rendu son verdict. La chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a validé ce mardi la peine de deux ans d’emprisonnement infligée à Abir Moussi, à la tête du Parti destourien libre. Le recours déposé par l’opposante n’a pas abouti.

L’appel sans effet

La juridiction supérieure a choisi d’avaliser la décision rendue initialement par le tribunal de première instance. Plusieurs mois se sont écoulés depuis ce premier verdict qui avait suscité de vives réactions au sein de la classe politique et de la société civile.

L’affaire trouve son origine dans des interventions médiatiques de la leader politique, où ses commentaires concernant l’Instance supérieure indépendante pour les élections ont été jugés inadmissibles. Suite à ces prises de position publiques durant une campagne électorale passée, l’organisme électoral avait décidé de porter plainte.

Multiples dossiers judiciaires

La trajectoire judiciaire d’Abir Moussi s’avère complexe. Depuis plusieurs années, la responsable du PDL accumule les affaires devant les tribunaux. Son engagement politique sans compromis et ses déclarations virulentes lui ont attiré les foudres de l’appareil judiciaire à plusieurs reprises.

Personnalité clivante du paysage politique tunisien, elle s’est surtout fait connaître pour son hostilité marquée envers Ennahdha et sa contestation véhémente de la transition démocratique amorcée après 2011. Ses actions spectaculaires au Parlement, avant que celui-ci ne soit dissous, ont marqué les esprits.

Actuellement incarcérée de manière provisoire depuis 2023, elle doit répondre de multiples chefs d’accusation dans différents procès, incluant notamment des allégations d’atteinte à la sécurité nationale et d’incitation au désordre.

Un débat qui persiste

Ce jugement définitif en deuxième instance ravive les controverses concernant les marges de manœuvre accordées à l’expression politique en Tunisie et le positionnement des organes électoraux dans un environnement démocratique en construction. Entre légitimité judiciaire et préoccupations relatives aux libertés publiques, les avis restent divisés.

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