Dans une publication sur son compte Facebook, jeudi 21 janvier 2021, le député Mongi Rahoui a exprimé son indignation face aux propos du président du conseil de la Choura d’Ennahdha, Abdelkarim Harouni. Ce dernier avait déclaré, mercredi 20 janvier, dans une intervention télévisée que les militants d’Ennahdha descendront sur le terrain pour assister les forces de l’ordre dans la protection des propriétés publiques et privées. Pour Rahoui, cela ne veut dire qu’une chose: c’est un appel direct et clair à la formation de milices qui feront usage de la force aux côtés de l’Etat.
Des menaces..
Le député, Mongi Rahoui n’a pas mâché ses mots pour décrire la déclaration de Abdelkarim Harouni. En effet, selon le membre d’Al Watad, les propos de Harouni traduisent dans les faits, les menaces de dirigeants d’Ennahdha à déclencher une guerre civile dans le pays.
Rahoui a pris pour exemples, les manifestations des sans emploi, le 7 avril 2012, les agressions sur des députés le 9 avril 2012 ainsi que les événements survenus devant le siège de l’UGTT, le 4 décembre de la même année, selon ses propres mots.
Pour finir, Rahoui a appelé le ministère public à agir et à poursuivre les personnes à l’origine de telles déclarations.
Zied Ghanney entre en jeu
De son côté, le député du bloc démocrate, Zied Ghanney a exigé que Harouni présente ses excuses après de telles déclarations. Dans une intervention sur Diwan FM, ce jeudi 21 janvier 2021, Ghanney a appelé le ministère de l’intérieur à réagir aux menaces du président du conseil de la Choura.