L’année 2021 est celle de tous les défis pour l’Afrique. Le Continent qui a toujours été assimilé à la pauvreté, aux luttes intestines, aux guerres civiles et aux putschs, est-il prêt pour le décollage ?
En tout cas, pas en 2021, et aucune information ne vient démentir une situation qui ne fait qu’empirer suite à des cumuls et à des situations latentes, pour lesquels les dirigeants n’ont jamais cherché à trouver des solutions durables.
Des richesses inépuisables
Avec 1,300 milliard d’habitants, soit 17 % de la population mondiale, des ressources naturelles inestimables, un sous-sol des plus riches au monde, l’Afrique n’a pas encore trouvé son chemin vers le vrai développement. Et pour cause, ses richesses ont toujours été exploitées, non pour le compte de ses populations, mais pour servir les intérêts d’autres pays, souvent, d’anciens colons, ou actuellement, de nouveaux ‘’promoteurs’’, à l’instar de la Chine et d’Israél pour n’en citer que ces deux pays.
L’or, les diamants, le charbon, le gaz naturel, le fer, l’uranium ou la bauxite, on en trouve de tout sur le Continent africain et en grandes quantités. Seulement voilà, la majorité des dirigeants se complaisent dans leur petit confort, ne voulant rien bousculer, au risque de brimer leurs citoyens jusqu’à les laisser mendier leur nourriture d’un jour, alors que leurs pays regorgent de trésors inépuisables et non encore exploités.
L’indispensable changement
L’année 2021 sera-t-elle celle au cours de laquelle des changements pourraient être opérés ? On pourrait être enclins à le croire, surtout avec l’entrée en vigueur, depuis le 1er janvier, de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA). Il s’agit selon les experts, du plus grand espace économique dans le monde, surtout grâce au démantèlement tarifaire du commerce et un marché estimé à 3,4 milliards de dollars.
D’ailleurs, dans ses perspectives pour 2021, la Banque mondiale prévoit une reprise en Afrique subsaharienne, avec une croissance de 2,7% à travers l’intégration du digital dans le fonctionnement de la Zlecaf.
Avec une demande des consommateurs africains en constante augmentation, l’urbanisation, les télécommunications et la révolution énergétique, les entreprises nationales et internationales se bousculent pour gagner les faveurs de ce marché prometteur.
Et les experts optimistes de prévoir que d’ici 2050, 50% de la croissance démographique mondiale devrait venir d’Afrique. Avec, actuellement, 350 millions d’Africains qui forment la classe moyenne et une main d’œuvre nombreuse et bon marché, le continent africain est appelé à devenir le 1er producteur industriel mondial d’ici 2050.