Trois semaines après le gel du Parlement et le limogeage du premier ministre, le président tunisien Kaïs Saïed jouit toujours du soutien d’une large partie de la population. Mais l’opacité et l’incertitude autour de l’action présidentielle inquiètent; C’est ainsi que « la croix » a commencé son article intitulé « En Tunisie, l’attente commence à se faire sentir » et publié ce samedi, 14 Août 2021.
Rappelons que depuis les mesures prises par le président de la République Kais Saied le 25 Juillet 2021, le peuple attend encore la nomination du nouveau chef du gouvernement.
Selon cet article, dans les rues de Tunis, la confiance règne toujours depuis le 25 juillet.
Pour avoir plus de détails, « la Croix » a interrogé certains tunisiens à propos de leurs attentes et avis.
Imed, 55 ans, a l’espoir que la situation sociale et économique va changer. « Le président a pris une décision difficile et j’ai une grande confiance en lui. Chaque fois qu’il sort, il montre qu’il est avec le peuple », juge-t-il.
Cet employé d’ambassade est satisfait du président, auquel il avait donné sa voix lors de l’élection de 2019. « Il est en train de coincer les voleurs, ceux qui ont volé le peuple », dit-il en évoquant les arrestations de parlementaires menées depuis le 25 juillet.Le quinquagénaire était fatigué de voir « des députés qui se disputaient tout le temps, qui ne travaillaient pas et ne faisaient rien du tout pour le peuple ».Kaïs Saïed a raison de prendre son temps pour nommer un Premier ministre, poursuit l’homme qui voudrait voir le Parlement dissous et des législatives organisées.
Selon la même source, Mohamed, un jardinier dans le centre de Tunis, est très heureux depuis le 25 juillet. Comme beaucoup, il fait confiance à ce président et espère voir ceux accusés de corruption être condamnés. Depuis le 25 juillet, plusieurs députés ont été arrêtés et des gouverneurs limogés.Zied, un petit commerçant, se dit lui satisfait de la décision du président mais s’impatiente. « Il faut qu’il nomme un Premier ministre car normalement c’est à ce dernier de nommer les ministres. » Il espère que le Parlement sera dissous prochainement. « Les députés étaient superflus, ils ne faisaient que se bagarrer » , affirme l’homme derrière son comptoir, espérant que les prochains seront meilleurs.
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