• « Cette zone de libre-échange pourrait accroître le taux de croissance de 2.5% pour les six pays concernés. »
  • Une zone de libre-échange continentale, englobant près de 400 millions d’habitants

« Le projet de la Route transsaharienne reliant six pays africains, la Tunisie, l’Algérie, le Mali, le Niger, le Tchad et le Nigeria sera achevé d’ici juin 2021 » a fait remarquer le ministre algérien des Travaux publics et des Transports, Farouk Chiali, à l’agence Algérie Presse Service (APS).

Conçu depuis longtemps à l’initiative de l’Algérie et de la Commission des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), le projet a pour objectif de faciliter les échanges commerciaux entre les membres de l’Union Africaine et de désenclaver la région du Sahel.

Dans cette optique, le président de la Chambre du Commerce et de l’Industrie (CCI), Mounir Mouakher a fait savoir dans une déclaration au Journal Du Dimanche (JDD) l’ampleur de ce projet stratégique en termes d’ouverture sur le marché africain.

Cette zone de libre-échange continentale, englobant près de 400 millions d’habitants, représente une opportunité au niveau du développement des activités économiques, de l’investissement et de la création d’emplois.

« L’infrastructure constitue un élément fondamental pour la croissance économique et le développement commercial, dans le sens où elle permet d’acheminer les marchandises dans les conditions optimales à l’ensemble des pays du continent africain. »

M. Mouakher a souligné que la réalisation de ce projet permet de remédier aux entraves tarifaires existant entre les six pays cités. En outre, il a fait savoir que cette zone stratégique de libre-échange pourrait accroître le taux de croissance de 2.5% pour les pays concernés.

D’après l’APS, ce projet verra le jour prochainement. Le tronçon principal reliant Alger à la ville de Lagos au Nigeria reste également à achever. En attendant l’achèvement de ce projet, il nous reste un long chemin à parcourir pour stimuler le développement économique en Tunisie.

Linda Megdiche