Le chargé du ministère de l’Intérieur, Ridha Gharsalaoui, a émis des décisions d’assignation à résidence surveillée à l’encotre de 50 hauts fonctionnaires de l’État, dont l’ancien ministre des Communications Anouar Maarouf, des députés, dont le député gelé Zouhair Makhlouf. Ces décisions concernent, également des hommes d’affaires et des juges, dont l’ex procureur de la république, Bechir Akrmi, et le premier président de la Cour de cassation , Tayeb Rached, en plus des conseillers des chefs de gouvernement, de Youssef Chahed, d’Elyes Fakhfakh et de Hichem Mechichi, qui sont Moufdi Mssedi, Lotfi ben Sassi, Belhassan Ben Omar ou encore Chhawki Tabib, l’ancien présindet de l’INLUUC.

Dans une déclaration accordée à « JDD Tunisie », Maitre Nadia Chaouachi, qui représente deux personnes, a confirmé qu’elle avait déposé un recours contre les décisions d’assignation à résidence surveillée devant le Tribunal administratif. Elle estime que les décisions d’assignation à résidence ne sont pas légales, étant donné qu’elles s’appuient sur le décret n° 50 de 1978 relatif à l’organisation de l’état d’urgence qui limite les droits et les libertés lesquels sont absolument garantis par la Constitution.

10 demandes de recours


De son côté, Imad Ghabri, le porte parole du Tribunal administratif a déclaré au journal « JDD Tunisie »; ce mardi 7 septembre, 2021, que le Tribunal a, jusque-là, reçu 10 recours contre les décisions d’assignation à résidence surveillée. Parmi les personnalités qui ont déposé le recours, in trouve Chawki Tabib, Mofdi Mssedi, Bechir Akremi, Tayeb Rached et Anouar Maarouf.

Ghabri a souligné que le Tribunal administratif examinera ces demandes et rendra son jugement après avoir terminé les recherches et les enquêtes , indiquant que le jugement peut être rendu dans un ou deux mois.